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Centre de formation en élevage de Canappeville

• Participation au tri sélectif, recyclage des déchets et évacuation vers des filières spécialisées (bidons, big bags, bâches, produits vétérinaires, papiers, ferrailles...).
• L'exploitation est engagée dans les chartes des bonnes pratiques agricoles et dans la démarche d'agriculture intégrée : Ces démarches souvent volontaires engagent aussi bien l'élevage laitier, l'atelier d'engraissement de taurillons, l'atelier porcin que l’atelier cultures. Elles concernent le suivi sanitaire, l’alimentation, l’hygiène et le bien-être des animaux. Elles encadrent les pratiques culturales. Ainsi, pour les deux élevages, les antibiotiques sont utilisés de façon raisonnée. Ils sont peu à peu substitués par des huiles essentielles dans une démarche d'aroma et de phytothérapie. Le logement, la contention et manipulation des animaux s’effectuent dans le respect du bien-être animal avec des équipements transposables dans de nombreuses exploitations.
• Les ruminants tels que les bovins sont parfois accusés de provoquer les gaz à effet de serre (GES). Il faut comprendre qu’il s’agit d’un phénomène naturel contrairement à celui des transports ou de l’industrie. En digérant les fourrages que les vaches mangent, la rumination (digestion par les micro-organismes du rumen) dégrade la cellulose des plantes et libère des gaz, notamment du méthane que les bovins éructent (la vache rote). Aujourd’hui, l’émission globale de GES se stabilise et tend à diminuer par une réduction du nombre d’animaux en France et par une augmentation de la production par animaux.
• Les troupeaux et les terres sont complémentaires car les aliments produits sur l’exploitation servent à nourrir les animaux et leurs déjections fertilisent les champs. Un plan de fertilisation est mis en place afin d’apporter uniquement le complément d’éléments nutritifs dont les plantes ont besoin. Ce cycle permet de fortement diminuer l’utilisation des engrais chimiques sur notre ferme et sur celles des voisins qui nous mettent à disposition des parcelles. Avec ces pratiques, le bilan écologique tend vers l’équilibre et réduit les gaz à effet de serre.
• Les cultures, notamment les prairies, ont la capacité de capturer et de stocker du carbone, ce qui compense en grande partie celui émis lors de la rumination. Un couvert végétal en hiver est mis en place afin de piéger les nitrates qui pourraient s’infiltrer dans les nappes phréatiques.
• Construction de bâtiments agricoles qui respectent le paysage et les panoramas. Les matériaux utilisés respectent les cahiers des charges mis en place par la législation et les pratiques locales. Ainsi, le stockage de bois s’est fait dans le prolongement d’un ancien bâtiment avec une rupture de perspective, la mise en place de parement de briques, d'un bardage bois et d’une toiture de couleur tuile. Le bâtiment présente une implantation harmonieuse et une architecture appréciées par tous les visiteurs. Il contribue avec les autres bâtiments à améliorer le cadre de vie et participe à la qualité du paysage.
• Avec les différentes cultures que nous mettons en place, nous favorisons la biodiversité de la faune et de la flore. Force est de constater que de nombreuses espèces de gibier se développent sur place. Les bandes d’herbe et la forêt qui bordent la plupart de nos parcelles y contribuent fortement.
• Contribution au maintien de biodiversité : les différentes cultures que nous mettons en place, les rotations dans les champs, l'implantation de haies, de jachères faunistiques, de bandes enherbées limitent les transferts de pesticides ou de nitrates et lutte contre l’érosion. Les bois et l’arboretum contribuent au maintien d’une faune et d’une flore variées. Ainsi ces mesures qui protègent le paysage, l’eau et le sol permettent aux animaux de trouver des abris, de la nourriture et des lieux de reproduction indispensables à leur développement. Force est de constater que de nombreuses espèces de gibiers se développent sur place. De nombreux promeneurs viennent aussi profiter du cadre champêtre et de cette nature.
• Préservation des abeilles : Plusieurs apiculteurs installent leurs ruches dans les bois à proximité des parcelles. Cela participe au renforcement des populations d’insectes butineurs en leur assurant de l’approvisionnement plus régulier en pollen de bonne qualité;
• Utilisation plus réduite des produits phytosanitaires : le plan ECOPHYTO 2018 demande de réduire l’emploi des pesticides de 50%. Bien qu’ils contribuent à la bonne santé des plantes et sauvent la production des attaques de champignons, de virus ou de mauvaises herbes, il faut évaluer leurs intérêts, les utiliser avec raisonnement, à la bonne dose et au bon moment. Ces produits pouvant être toxiques pour la santé des utilisateurs et pour l’environnement, les moyens de stockage et d’utilisation doivent être conformes à la législation. Des locaux de stockage spéciaux leurs sont réservés et des équipements de protections individuels sont utilisés lors de leurs manipulations. Depuis 2009, les pulvérisateurs sont obligatoirement contrôlés périodiquement. Ce contrôle reste valide pour une durée de 5 ans;
• Mise en place de méthodes biologiques de protection des cultures : Au lieu d’éradiquer les bio-agresseurs, l’utilisation de méthodes intégrées vise à améliorer de façon économique la santé des plantes. Ces méthodes réduisent les effets indésirables des agresseurs, améliorent la végétation sans risque pour l’environnement et la santé. Parmi celles qui peuvent être utilisées maintenant et prochainement nous pouvons citer : les micro-organismes (bactéries, virus et champignons), les macro-organismes (nématodes et insectes), les médiateurs biologiques (phéromones…) et les produits d’origines naturelles (extrait d’algues…);
• Participation aux essais innovants en matière de production végétale. Ainsi des parcelles sont mises à disposition pour étudier la rusticité des blés, la réduction des intrants (démarches d'agriculture durable);
• Production et valorisation de bois énergie : avec sa forêt Canappeville contribue au développement d’une ressource locale de bois. La chaudière à bois déchiqueté réduit de façon considérable la consommation de fuel et de gaz producteurs de gaz à effet de serre. Nous chauffons ainsi les locaux d'accueil de public, l'eau chaude sanitaire et l'élevage porcin. Selon les déclarations effectuées auprès du sncu le total de CO2 évité par le recours au réseau de chaleur est 132 tonnes;
• Production d'électricité avec des panneaux photovolaïques afin d'autoconsommer de l'électricité, d'être moins dépendant des variations de prix et de réduire l'impact sur les gaz à effets de serre.
• Respect de la réglementation et renforce les impacts positifs des pratiques agricoles sur l’environnement tout en réduisant les effets négatifs et sans remettre en cause la rentabilité économique de l’exploitation;
• Utilisation de circuits courts ou de proximité : la restauration collective est de plus en plus assurée à partir de matières premières provenant de producteurs locaux. Par ailleurs, des particuliers viennent acheter du lait lors de la traite.