Les éleveurs sont à la recherche de solutions pour baisser leur coût de production. 70 % du coût de production étant imputé à la part « alimentation », ce levier d’action est donc toujours privilégié. Cependant en tant que FAFeurs, quelles solutions peuvent nous être proposées. L’élevage du Centre de Formation de Canappeville a été pris en exemple, dans le cadre d’une réunion AirFAF.
Actualisation des recommandations en acides aminées digestibles pour les porcs et les truies.
Pendant l'été 2014, plusieurs BTS du lycée agricole de Magnanville ont souhaité réaliser leur stage au centre de formation de Canappeville. A la porcherie, nous avons accueilli Louis-Marie. Comme le rapport de BTS consiste en l'étude d'une problématique, nous avons convenu avec lui qu'il travaillerait sur les facteurs de risques liés à un nombre élevé de mort-nés, afin de diminuer l'impact de ce problème. MISSION ACCOMPLIE, quelques mois plus tard, le nombre moyen de mort-nés par portée est revenu dans la norme. Découvrez dans ce résumé de son rapport de stage les facteurs de risque qu'il a pu mettre en évidence.
Soucieux d'améliorer nos performances, nous nous sommes penchés sur quelques axes de progression pour obtenir de meilleurs résultats en maternité. Une notion nouvelle - pour les éleveurs, mais connue depuis longtemps des chercheurs - nous a intéressé : le bilan électrolytique. Nous allons donc voir en quoi il consiste, pourquoi s'y intéresser maintenant, quels sont les objectifs à viser et comment les atteindre.
Depuis janvier 2012, nous utilisons des huiles essentielles et extraits de plantes en remplacement des antibiotiques sur l'élevage du Centre. La phytothérapie est utilisée pour soigner les diarrhées des porcelets en maternité et en prévention pour limiter les risques de colibacilloses et d'infection à streptocoques en post-sevrage. Cet article a pour but de partager notre expérience et d'apporter notre pierre à l'effort de réduction des antibiotiques entrepris par les éleveurs de porcs depuis quelques années.
la dimension sociale du travail en élevage porcin est un élément de plus en plus pris en compte comme facteur de réussite de l'élevage. Cela se justifie par la nécessité d'améliorer les conditions et l'image du travail en exploitation porcine, d'une part pour préserver la santé au travail, et d'autre part pour réduire le déséquilibre entre l'offre et la demande d'emploi dans le secteur porcin. Les femmes salariées en élevage porcin sont satisfaites de la conciliation de leur vie professionnelle et de leur vie de famille. Les 50% de jeunes filles qui suivent la formation du Certificat de Spécialisation en Production Porcine ont autant de chances que les garçons de trouver rapidement un emploi qui leur convienne.
La vétusté des maternités et des post-sevrages construits en 1985 nous a amené à restructurer l'atelier porcin. Modifiant de façon substantielle l'élevage, la mise aux normes bien-être des truies gestantes était obligatoire et de toute manière incontournable au 1er janvier 2013. Voyons quelle a été la démarche économique et les critères retenus pour sa réalisation (investissements, financement, amortissement)
Rappelons que la directive indique que les truies et cochettes doivent être logées en liberté et en groupe sur une période allant au minimum de 4 semaines après insémination jusqu'à une semaine avant la date prévue de mise bas. Par ailleurs, la surface disponible par animal doit être de 2,25 m² pour les truies et de 1,64 m² pour les cochettes. Pour les lots de plus de 40 animaux la surface peut être diminuée de 10 %, la ramenant respectivement à 2,05 et 1,48 m². Le choix d'un type de logement tiendra compte des bâtiments existants, de leur réutilisation éventuelle, du système d'alimentation retenu, de la disponibilité en paille sur l'exploitation, des contraintes d'investissement ainsi que des aspirations et appréhensions personnelles. Même si de multiples solutions existent, quelques grands systèmes tendent à se démarquer et se vulgariser. Ce sont ces systèmes que nous allons étudier plus particuliérement. Les bonnes questions à se poser ? Paille ou caillebotis ? Grands groupes ou petits groupes ? Soupe, sec ou distribution d'aliments individuelle automatisée ? Groupes dynamiques ou statiques ? Répondre à ces questions p
Au 1er janvier 2013, les élevages devront être aux normes bien-être concernant le logement des truies gestantes. Pour un certain nombre d'éleveurs, il s'agira d'une simple modification des installations, mais pour la plupart, il y aura modification substantielle des bâtiments voire agrandissement occasionnant le passage par une procédure d'autorisation. Nous vous proposons quelques rappels sur la réglementation en vigueur et de vous faire partager notre expérience récente, même si chaque projet est particulier.
Sujet à de nombreux débats, certains stagiaires soutiennent que l'aliment solide sous la mère permet de sevrer des porcelets plus lourds, d'autres pensent qu'il sert plus à préparer la période de post-sevrage. Ce petit tour bibliographique sur le sujet devrait nous permettre de pouvoir trancher à l'aide de chiffres indiscutables.
Le 21 septembre 2010, Jean-Pierre METAYER, Président de l'Association des Amis des Campagnes de France, a inauguré le nouvel atelier pédagogique porcin du centre de formation ainsi que la chaufferie bois. L'inauguration de ces ateliers marque l'aboutissement de réflexions et d'études réalisées avec les partenaires professionnels, financiers et les collectivités territoriales qui reconnaissent l'intérêt particulier de ce centre dans le monde rural.
Il s'agit de faire le bon choix puisqu'il engage sur du long terme. Il faut donc bien appréhender les avantages et contraintes de chacune des options possibles.